News : migrations incontrôlées au Maroc

L’enclave espagnole Ceuta/Sebta sur la côte méditerranéenne marocaine signale le plus grand nombre de migrations incontrôlées en une journée.
Ceuta/Sebta — Il y a à peine 24 heures, un premier groupe de 45 à 200 personnes, selon la source et le reportage des médias, a migré du Maroc sans régulation via l’eau vers l’enclave espagnole Ceuta (Sebta). Les autorités espagnoles signalent maintenant qu’entre 2 700 et plus de 3 000 (5 000) personnes sont entrées illégalement à Ceuta en provenance du Maroc. On dit que les gens sont partis lundi soir vers 20 h, heure locale, hier.
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Il s’agirait du plus grand nombre de passages frontaliers illégaux depuis le Maroc dans l’une des deux enclaves espagnoles, sur la côte méditerranéenne marocaine, en un jour.
Selon les médias espagnols en particulier, les migrants ne semblent pas avoir rencontré de résistance de la part des forces de sécurité marocaines.
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Le Maroc est attaché à l’UE et surtout à l’Espagne un accord de coopération visant à limiter la migration illégale vers l’Europe. La mise en œuvre n’a pas été fructueuse ces derniers jours.
Des familles entières parmi les migrants
Les milliers de migrants inférieurs ne sont pas seulement de jeunes hommes, comme d’habitude, mais des familles entières avec des mineurs, des enfants et même des personnes âgées. Au moins une personne se serait noyée alors qu’elle nageait dans la baie. Les citoyens devraient être presque exclusivement des citoyens marocains. À l’heure actuelle, une marée très basse facilite le contournement des gardes-frontières.
Le passage légal des frontières est déjà entravé depuis 2018 et a été complètement exclu depuis l’apparition de la pandémie de coronavirus.
Les fermetures frontalières entre Ceuta et le Maroc ont aggravé la situation économique, en plus de la pandémie de coronavirus. De nombreux Marocains de la région vivent du commerce de marchandises et de la contrebande entre le Maroc et l’enclave espagnole. Les fermetures de frontières ont parfois considérablement aggravé la situation des revenus et accru la pression migratoire dans la région. Le développement des zones économiques spéciales marocaines dans la région est retardé et est également entravé par la pandémie de coronavirus.
Du côté espagnol, des accusations de migration contrôlée à travers le Maroc
Les relations diplomatiques entre le Maroc et l’Espagne sont tendues depuis longtemps. La situation s’est encore aggravée lorsque l’Espagne était il y a quelques semaines et sur demande. L’Algérie a accepté le dirigeant du Polisario Brahim Ghali pour traiter son état de COVID-19 et a essayé de garder ce secret dans un premier temps. Le Royaume a réagi très énervé par le soutien espagnol du Polisario et par les contacts étroits avec l’Algérie, qui doutaient ou menaçaient l’intégrité territoriale du Maroc. Les médias et les politiciens espagnols spéculent donc que Rabat pourrait avoir délibérément réduit ses efforts visant à entraver la migration afin de punir l’Espagne et de faire pression sur Madrid en ce qui concerne la position sur le Sahara Occidental. En fait, il semble que les forces de sécurité marocaines n’aient pas essayé d’arrêter les migrants.
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